Giverny | Hotel restaurant BAUDY

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Visite incontournable dans cette roseraie sauvage de l’Ancien hôtel Baudy.

Pour y déjeuner ou dîner voir RESTAURANT.

Historique : En savoir plus.

Le jardin d’agrément, jusqu’alors réservé à l’élite, se démocratisa et, de petite ou grande dimension, chacun voulu posséder le sien. De tous les végétaux utilisés, ce sont les rosiers qui furent les plus sollicités. Le jardin de l’Hôtel Baudy n’echappait pas à la règle. La proximité de celui de Claude Monet et la présence dans la plaine de Giverny d’un pépiniériste, favorisèrent grandement sa création. Loin des leçons paysagèrent et horticoles, il s’élabora sans autre souci que le plaisir. L’harmonie des masses et perspectives fut laissée au hasard du terrain. Les vivaces rustiques et increvables s’installèrent sous les rosiers tandis que, parmi ces derniers, les variétés grimpantes prirent d’assaut les arbres.

Aujourd’hui, le jardin garde tout entier ce charme baigné d’abandon, où les allées sinueuses, souvent gagnées par les marguerites, les valérianes et millepertuis, retrouvent sans cesse d’inextricables escaliers de pierre qui se perdent jusqu’au flanc de colline. Les rosiers anciens, innombrables, parfois brisés sous le poids des fleurs, nous rappellent aux crinolines des dames qui, il y a un siècle, s’émerveillaient déjà de leurs splendeurs. L’atelier a été construit en 1887, à l’inititive des peintres. La toile de ROBINSON “Vue de la colline de Giverny“ nous permet d’apercevoir ce petit bâtiment (collection du Musée d’Art Américain).

Il possède une verrière au nord et cette disposition
assure une lumière naturelle et constante.
Ce local permettait le travail dit d’atelier et notamment de l’étude du nu.
Claude Monet lui-même recourait à cette solution.
L’atelier c’était aussi une manière de se retrouver en “famille“.

L’histoire de l’Ancien Hôtel Baudy pourrait servir de support à un récit romanesque.
Au printemps de l’année 1886, l’artiste peintre américain William Metcalf pousse la porte de la buvette-épicerie tenue par Angélina et Gaston Baudy à Giverny. Il reviendra quelques jours plus tard accompagné de trois de ses compatriotes également artistes peintres. Mme Baudy leur fait la cuisine et leur offre même sa chambre.
A leur stupéfaction, ils apprennent que Claude Monet, le maître impressionniste, réside là, à quelques pas. ce dernier les recevra et les invitera à déjeuner. De retour à l’Académie Julian à Paris, ils sont enthousiastes : “Claude Monet habite Giverny, un petit village normand où il existe une pension qui offre gîte et couvert pour un prix dérisoire“. Dès lors, le petit train déverse chaque fin de semaine une horde de jeunes barbus et gais… C’est la ruée vers l’épicerie-buvette de Giverny. Dans le jardin naît un premier atelier de peintres suivi bientôt par deux autres. C’est désormais l’Hôtel Baudy où l’on s’amuse fort tard et où les murs se couvrent de tableaux, gages d’amitié… ou de règlement. L’établissement accueille Renoir, Rodin, Sisley et Pissaro. Monet et Clémenceau y devisent souvent de longues heures dans le parc. Mais ce sont les peintres d’Outre-Atlantique qui fournissent le gros des troupes : Metcalf, Sargent, Robinson, Hart, Butler, Beckwith, Watson, Young, Mc Monnies, Frieseke, Mary Cassat, Collins, Perry… et tant d’autres que l’on finit par l’appeler l’Hôtel des peintres américains.

Le jardin d’agrément, jusqu’alors réservé à l’élite, se démocratisa et, de petite ou grande dimension, chacun voulut posséder le sien. De tous les végétaux utilisés, ce sont les rosiers qui furent les plus sollicités. Le jardin de l’Hôtel Baudy n’échappait pas à la règle. La proximité de celui de Claude Monet et la présence dans la plaine de Giverny d’un pépiniériste, favorisèrent grandement sa création. Loin des leçons paysagères et horticoles, il s’élabora sans autre souci que le plaisir. L’harmonie des masses et perspectives fut laissée au hasard du terrain. Les vivaces rustiques et increvables s’installèrent sous les rosiers tandis que, parmi ces derniers, les variéttés grimpantes prirent d’assaut les arbres. Aujourd’hui, le jardin garde tout entier ce charme baigné d’abandon, où les allées sinueuses, souvent gagnées par les marguerites, les valérianes et millepertuis, retrouvent sans cesse d’inextricables escaliers de pierre qui se perdent jusqu’au flanc de colline. Les rosiers anciens, innombrables, parfois brisés sous le poids des fleurs, nous rappellent les crinolines de ces dames qui, il y a un siècle, s’émerveillaient déjà de leurs splendeurs.
L’atelier construit en 1887, à l’initiative des peintres. La toile de ROBINSON “Vue de la colline de Giverny“ nous permet d’apercevoir ce petit bâtiment (collection du Musée d’Art Américain). Il possède une verrière au nord et cette disposition assure une lumière naturelle et constante. Ce local permettait le travail dit d’atelier et notamment de l’étude du nu. Claude Monet lui-même recourait à cette solution. L’atelier c’était aussi une manière de se retrouver en “famille“.