Giverny | Musée des impressionnismes | Les tarifs et accès
27620 Giverny
Tél : 00 33 (0)2 32 51 94 65
Fax : 00 33 (0)2 32 51 94 67
Site Internet
Jours et horaires d’ouverture :
Du 31 mars au 02 juillet 2023 « Les enfants de l’Impressionnisme »: le musée est ouvert de 10h à 18h (dernière admission 17h30).
Du 14 juillet au 10 septembre 2023 « Renoir à Guernesey 1883″: le musée est ouvert de 10h à 18h (dernière admission 17h30).
Le musée est ouvert les jours (sauf le 1er septembre, le 25 décembre et et le 1er janvier).
Le musée est fermé du 8 janvier au 30 mars 2023 ainsi que les lundis, mardis et mercredis en novembre et décembre.
Les 24 et 31 décembre 2023: fermeture exceptionnelle à 16h30 (dernière admission 16h00)
Pour plus d’informations:
https://www.mdig.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-acces/
Du 31 mars au 02 juillet 2023 « Les enfants de l’Impressionnisme »
Tarif plein | Tarif réduit
• Exposition : 11 € | 8 €
• Jardin du musée : 2 € | 1 €
L’entrée est gratuite :
• Pour les moins de 18 ans.
• Pour tous les visiteurs le 1er dimanche du mois (sauf en juillet, août et septembre).
• Pour tous les habitants de l’Eure le 1er dimanche des mois de juillet, août et septembre (sur présentation d’un justificatif).
Consulter la liste complète des bénéficiaires du tarif réduit et de la gratuité
Du 14 juillet au 10 septembre 2023 « Renoir à Guernesey 1883″
Tarif plein | Tarif réduit
• Exposition : 11 € | 8 €
• Jardin du musée : 2 € | 1 €
L’entrée est gratuite :
• Pour les moins de 18 ans.
• Pour tous les visiteurs le 1er dimanche du mois.
Consulter la liste complète des bénéficiaires du tarif réduit et de la gratuité
En savoir plus:
https://www.mdig.fr/preparer-sa-visite/tarifs/
Plan Vigipirate
En application du plan Vigipirate niveau « alerte attentat », l’accès au musée et aux consignes est interdit aux valises, y compris « cabine », et sacs de gros volume.
Le service de sécurité du musée peut être amené à prendre, sans information préalable, toute disposition qu’il jugera utile.
Confort de visite
Durant la crise sanitaire, les consignes sont indisponibles.
Les porte-bébés ne sont pas acceptés dans les galeries, mais le musée peut vous fournir une poussette (sur réservation).
L’intégralité du musée, dont les toilettes, est accessible aux personnes à mobilité réduite. Le musée peut vous prêter un fauteuil roulant (sur réservation).
Pour la bonne préservation des œuvres, il est interdit de boire et de manger dans le musée.
Le musée des impressionnismes Giverny a reçu le label « Normandie Qualité Tourisme » et adhère à sa démarche d’accueil du visiteur et doit satisfaire aux obligations légales de ce label, notamment en termes d’hygiène, de sécurité et d’accessibilité pour les personnes handicapées.
ACCÉS
Par la route, le musée est situé à moins d’une heure de Paris par l’A13 en direction de Vernon puis Giverny.
Par le train, Gare Paris/Saint-Lazare direction Rouen, descendre à Vernon.
Autobus, taxis ou location de bicyclettes à la gare.
Un jeune musée pour découvrir tous les impressionnismes
Depuis 5 ans, le musée des impressionnismes Giverny a pour vocation de faire connaître les origines, le rayonnement géographique et l’influence de l’impressionnisme. S’il s’intéresse à l’histoire de l’impressionnisme et du postimpressionnisme, le musée dévoile aussi leur impact sur l’art du xxe siècle.
Dans cette perspective, deux grandes expositions structurent la saison. Depuis 2012, un accrochage intitulé « Autour de Claude Monet », en marge des expositions, s’articule autour de la figure de proue de l’impressionnisme, de la colonie
des peintres de Giverny et de la vallée de la Seine.
Le musée se propose aussi de faire revenir sur les lieux mêmes de leur création, les oeuvres des artistes qui s’en sont inspirés. Ce fut le cas lors des expositions « Bonnard en Normandie » en 2011 ou « L’Impressionnisme au fil de la Seine » en 2010, présentée dans le cadre du premier festival « Normandie impressionniste ». La programmation est aussi l’occasion de confrontations et de mises en perspective contemporaines. Joan Mitchell fut ainsi exposée en 2009, les photographes Olivier Mériel en 2010, Bernard Plossu en 2012 ou le peintre Hiramatsu plus récemment.
Cette année anniversaire sera l’occasion d’une programmation exceptionnelle, résolument ouverte sur le monde, clin d’oeil à l’histoire du musée un temps dévolu à l’art américain et de dévoiler l’influence au-delà de nos frontières d’un courant
artistique largement attaché à cette région.
Giverny, terre d’artistes
Claude Monet s’installe à Giverny en 1883. Bien qu’il n’ait jamais encouragé d’artistes à le suivre, le village attire rapidement un cercle de peintres américains désireux de mettre en application des principes impressionnistes au coeur des paysages normands
tels Theodore Robinson ou Denis M. Bunker.
Un siècle plus tard, Daniel Terra, homme d’affaires américain et grand collectionneur fait revenir ces oeuvres américaines sur le lieu de leur création et inaugure le musée d’Art Américain Giverny en 1992. En 2009, ce musée devient le musée des impressionnismes Giverny dont la vocation est de mettre en lumière les origines ainsi que la diversité géographique de ce mouvement artistique. Il s’intéresse à l’histoire de l’impressionnisme et de ses suites immédiates, notamment la colonie de Giverny et à sa diffusion internationale. Il traite enfin de ses conséquences plus lointaines dans la seconde moitié du xxe siècle. Car, si Giverny est une étape essentielle dans un parcours impressionniste de la Vallée de la Seine, c’est aussi un jalon crucial dans l’histoire du passage de l’impressionnisme à l’art du xxe siècle.
Des financements territoriaux solides et des synergies scientifiques fécondes
La région Haute-Normandie, les départements de l’Eure et de la Seine- Maritime, les grandes entités municipales et intercommunales autour de la commune de Giverny financent et accompagnent activement l’Établissement Public de Coopération Culturelle « musée des impressionnismes Giverny ».
Ainsi le Conseil général de l’Eure qui fut porteur du projet de préfiguration, le Conseil régional de Haute-Normandie et le Conseil général de la Seine-Maritime sont, dès son origine, intrinsèquement liés au nouvel établissement. Par ailleurs, les présences de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Eure et enfin de la Ville de Vernon, au conseil d’administration de l’Établissement renforcent la dimension et l’ancrage territorial du musée.
Le développement du musée des impressionnismes Giverny ne peut se concevoir sans le soutien constant de ses partenaires scientifiques, le musée d’Orsay et la Terra Foundation for American Art, qui font l’un et l’autre partie de son conseil d’administration et de son conseil scientifique. Outre sa contribution scientifique, le musée d’Orsay soutient généreusement ses projets par une politique de prêts privilégiés et collabore de manière active à la programmation de ses expositions. La Terra Foundation for American Art prête ses locaux à titre gracieux et pratique, elle aussi, une politique de prêts de longue durée favorable au musée.
Un dialogue entre architecture contemporaine et un site sublimé par une génération de peintres
Situé au coeur des paysages qui ont vu naître une véritable révolution artistique, le musée conçu par Philippe Robert et l’agence Reichen et Robert, maîtres d’oeuvre de la Grande Halle de la Villette, de la reconversion du Pavillon de l’Arsenal à Paris ou de la Halle Tony Garnier, s’attache à respecter et mettre en valeur le site, typique de la vallée de la Seine essentiellement composé de prairies, de bouquets d’arbres, de vergers, de terrasses, de haies et de parterres de fleurs. Le musée s’inscrit avec discrétion dans la pente naturelle du terrain à flanc de colline, ne laissant apparaître que quelques murs en pierre calcaire et des terrasses plantées de bruyères, prolongées par des parterres entourés de haies. À l’intérieur du bâtiment, quelques baies orientées au nord ouvrent sur les collines de Giverny et laissent entrer la lumière naturelle. Les architectes ont créé un dialogue constant entre
l’architecture et la végétation qui l’entoure. Grâce à ce parti pris, le musée rend un hommage supplémentaire à la nature, si chère aux peintres impressionnistes.
Le jardin participe à cette atmosphère particulière et à cet hommage appuyé. Créé par le paysagiste Mark Rudkin, auteur notamment du réaménagement des jardins du Palais Royal à Paris, le jardin structuré et contemporain sonne comme un éloge à la couleur. Il bénéficie du label Jardin remarquable.
Une offre adaptée aux publics
Outre une programmation d’exposition rigoureuse et attractive, le musée des impressionnismes Giverny propose à ses visiteurs une palette d’activités destinées à tous les publics, de proximité ou plus éloignés, les tout-petits, les publics spécifiques…
Du plus classique (la visite guidée) au plus pointu (la conférence donnée par un spécialiste), du plus intuitif (l’atelier de pratique artistique) au plus technologique (les visioconférences), différents modes d’approche complètent les expositions. Un espace pédagogique au sein de chaque exposition est également réservé aux plus petits.
Dès sa création en 2009, le musée des impressionnismes Giverny a, par ailleurs, instauré une politique éditoriale en coéditant ses catalogues d’expositions, souvent publiés en français et en anglais. L’architecte du musée a laissé une belle part à l’après-visite.
Le restaurant Terra café est le lieu idéal pour s’accorder une pause agréable. La terrasse ombragée, au coeur du jardin, permet au visiteur de profiter pleinement de l’atmosphère du jardin et du village. La boutique-librairie propose des livres d’art et des catalogues, reproductions d’oeuvres ainsi que de nombreux objets et souvenirs créés par les artistes et artisans de la vallée de la Seine et d’ailleurs.
Un succès continu
Cette cinquième année, le musée accueillera son millionième visiteur. Sur les 7 mois d’ouverture du musée des impressionnismes Giverny (d’avril à octobre), de 139 000 à 242 000 visiteurs sont reçus, selon les années. Ils se répartissent ainsi : 76 % d’individuels, 16 % de groupes adultes et 8 % de scolaires. Leur origine géographique est la suivante : 25 % de Normandie, 34 % d’Île-de-France, 12 % du reste de la France, 11 % viennent d’Europe (hors France) et 18 % du reste du monde.
Le projet TERRA : entretien avec Philippe Robert (architecte)
L’idée du musée est venu de Daniel J.Terra, un industriel américain qui a constitué une très riche collection, dans laquelle se trouvent de nombreux tableaux impressionnistes peints à Giverny. Ayant fait l’acquisition d’une maison et d’un terrain à Giverny, le milliardaire a décidé avec sa femme d’ouvrir un musée dans le village et d’y rapatrier des tableaux peints par des artistes américains, afin qu’ils se retrouvent dans leur lieu d’origine, leur ambiance et leur lumière.
Le terrain était situé dans un paysage particulièrement sensible, au pied des collines de Giverny et à proximité du jardin de Claude Monet. A l’une des réunions du conseil municipal, j’ai crayonné un petit schéma, un concept qui consistait à inscrire le bâtiment dans la pente naturelle du terrain. L’idée d’associer jardins, lumières et tableaux a plu à Daniel Terra qui m’a confié l’étude et la réalisation.
L’inscription dans la nature.
Le concept d’une construction en terrasses plantées était issu d’une observation du site de Giverny, village constitué essentiellement de jardins et de vues. J’ai donc développé mon idée ( un concept de construction semi-enterrée sous des terrasses permettant d’obtenir un volume émergeant moins important qu’une construction traditionnelle) avec la paysagiste Florence Robert.
Effectivement , on voit peu le Musée d’Art Américain de l’extérieur, mais une fois à l’intérieurdu bâtiment, il y a, je crois, une richesse qui s’exprime par des différences de niveaux et de hauteurs. J’ai joué à la fois sur les degrés au sol et en plafond, et sur le jeu de la lumière.
Les Toitures Végétales
L’ensemble se trouve construit sous des terrasses plantées. Elles sont composées d’une dalle en béton avec, bien sûr, isolation thermique et étanchéité, et bénéficient de 60 cm de terre végétale sur toute leur superficie, ce qui donne la possibilté de planter dans de bonnes conditions et d’augmenter considérablement l’inertie thermique. L’utilisation d’un tel procédé a des avantages considérables qui permettent d’une part des économies de consommation d’énergie, d’autre part de protéger les tableaux de différences rapides de températures, puisque grâce à l’inertie thermique la température met très longtemps à changer.
La toiture végétale, très répandue en Europe du Nord, en vogue aux Etats Unis et au Japon, a toujours existé dans certains pays comme le Danemark ou la Norvège. Elle est aussi redécouverte dans l’architecture comtemporaine en France où les préoccupations écologiques et le concept de développement durable se sont largement affirmés pendant cette dernière décennie. Arme de choix dans la lutte contre la pollution de l’air, lma canicule estivale, les inondation set les crues, le système ne pose vraiment aucun problème, ni de vieillissement ni de pathologie du bâtiment.
Maîtres d’ouvrage : Tera Museum of American Art
Maître d’oeuvre : Reichen & Robert, architectes assistés de Catherine Fournier et de Catherine Proux
Paysagistes : Florence Robert, M.Rudkin
Eclairagiste : Light Cibles
Surface : 2 860 m2
Date de réalisation : 1992