Fondation Claude Monet

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Fondation Claude Monet

Il est indispensable de faire un pèlerinage à Giverny, dans ce sanctuaire fleuri, pour mieux comprendre le Maître, pour mieux saisir les sources de son inspiration et pour l’imaginer toujours vivant parmi nous.
[Gérald Van der Kemp].

C’est à Giverny qu’il faut avoir vu Claude Monet pour le connaître, pour savoir son caractère, son goût d’existence, sa nature intime…
Cette maison et ce jardin, c’est aussi une oeuvre, et Monet a mis toute sa vie à la créer et à la parfaire.
[Gustave Geffroy].

En mars 2008, Monsieur Hugues R. GALL a été élu, par ses confrères de l’Académie des Beaux Arts, directeur de la Fondation Claude Monet à Givemy. Hugues Randolph GALL, né à Honfleur le 18 mars 1940, est un directeur d’opéra français, qui a notamment dirigé le Grand Théâtre de Genève et l’Opéra National de Paris.

Après ses études à l’institut d’études politiques de Paris et à la Sorbonne en lettres allemandes, il commence sa carrière dans les cabinets d’Edgar Faure au ministère de l’Agriculture puis au ministère de l’Education Nationale ; dans ce dernier poste, il est chargé des enseignements artistiques. Il crée alors la filière musicale du baccalauréat et le département artistique de l’université de Vincennes. Il fait ensuite partie du cabinet d’Edmond Michelet, ministre d’Etat chargé des Affaires Culturelles.

Secrétaire général de la Réunion des théâtres lyriques nationaux à partir de 1969, il est l’adjoint de Rolf Liebermann au théâtre national de l’Opéra de 1973 à 1980. Il est ensuite directeur du Grand Théâtre de Genève de 1980 à 1995, et enfin directeur de l’Opéra National de Paris de 1995 à 2004.

Il est, depuis 2004, Conseiller d’Etat en service extraordinaire ; il est vice-président de la Fondation Noureev, de la chambre professionnelle des directeurs d’opéras (CPDO), membre du conseil de la Fondation d’entreprise de Veolia Environnement, depuis septembre 2004, Président du conseil d’administration de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC).

Monsieur Hugues GALL est aussi Commandeur de la Légion d’Honneur entre autres distinctions et Membre de l’Académie des Beaux Arts, élu le 18 décembre 2002 au fauteuil de Daniel Wildenstein (section des membres libres).

Fondation Claude MonetFLORAISON du jardin de Claude Monet

- Avril
Narcisses, Tulipes, Jacinthes, Jonquilles, Pensées, Fritillaires, Paquerettes, Myosotis, Cerisiers et Pommiers du Japon…

- Mai
Azalées, Rhododendrons, début des Iris, Giroflées, Glycines, Pivoines, Geraniums, Marguerites, Delphiniums…

- Juin
Roses, Clématites, Pavots, Cytise, Juliennes,Tamaris…

- Juillet
Roses, et toutes les annuelles au début de leur floraison : Capucines, Mufliers, Tabacs, Sauges, Verveines, Soleils, Sanvitalias, Coréopsis, Dahlias, Cleomes, Cosmos, Rudbeckias, Glaïeuls, Ageratums, Roses trémières… Début des nénuphars

- Août
Dahlias, cosmos, hibiscus… Fin des Nénuphars

- Septembre
Début des Capucines dans l’allée centrale, Asters, Dahlias, Cosmos, Rudbeckias,…

- Octobre
Dahlias. Toutes les annuelles jusqu’aux gelées…

Claude Monet
Paris
1840-1926
Giverny

- Vers 1845 Sa famille s’installe en Normandie, au Havre.
- Vers 1858 Rencontre Eugène Boudin qui l’incite à peindre en p)lein air.
- 1859-1860 Elève à l’Académie Suisse à Paris puis dans l’Atelier de Charles Gleyre entre 1862 et 1864.
- Années 1860 Fait la connaissance d’Auguste Renoir, Frédéric Bazille et Alfred Sisley. Peint à Fontainebleau et sur la côte normandie.
- 1862 Rencontre le peintre néerlandais Johan Barthold Jongkind qui influence son oeuvre.
- 1870-1871 Séjour à, Londres. Découverte de l’oeuvre de John Constable et J.M.W.Turner.
- 1871-1883 Vit à Argenteuil, Vétheuil et Poissy.
- 1874,1876,1877,1879,1882 Expose avec le groupe impressionniste
- 1880-1889 Peint sur les côtes normande, bretonne et méditerranéenne.
- 1883 S’installe à Giverny au Pressoir qu’il achète en 1889
- 1889 Commence la série des Meules suivie des Peupliers et des Cathédrales de Rouen dans les années 1890.
- 1899 Première série représentant son jardin d’eau avec le pont japonais.
- 1899-1901 Voyage et peint à Londres.
- 1908 Voyage et peint à Venise
- 1912 Atteint d’une double cataracte. Toutefois, il continue de peindre.
- 1916-1926 Réalise les panneaux monumentaux des Nymphéas pour l’Orangerie des Tuileries à Paris.

Atelier Claude MonetDepuis 1878, le peintre, Claude Monet habite Vétheuil, où il mène une vie difficile. Malgré ses détracteurs, il veut rendre, en peinture, la nature telle qu’il la voit. Aidé et soutenu par Durand-Ruel, il poursuit la lutte. A partir de 1880, la critique est plus compréhensive, ses toiles se vendent. C’est alors qu’afin de changer de paysage, il part à la recherche d’un autre logis d’où il rayonnera pour peindre de nouveaux motifs.

A pied, il arrive ainsi à Giverny. Dès l’abord, le petit village l’enchante ; les courbes y sont plus douces qu’à Vétheuil, l’Epte, aux eaux sombres, serpente entre de grands herbages bordés de peupliers bruissants, les blés ondulent mollement. Au loin, la Seine a creusé son lit au pied de la colline qui, violette contre le jour, barre l’horizon. Le peintre est ravi. Il cherche une maison à louer, en trouve une toute simple, vraie habitation de paysan aux solides murailles de pierre. Dans le clos qui descend en pente douce jusqu’à la route, déjà il rêve à la féerie de couleurs qu’il pourrait y créer en le plantant de fleurs. Un petit ruisseau gargouille.

Le 1er mai, triste jour où il apprend la mort de son ami Manet, il emménage ; voici lepremier peintre installé à Giverny. D’autres y viendront par la suite, mais aucun n’atteindra sa gloire.

L’installation terminée, il se met au travail et chaque jour, de l’aube au couchant, il peint.

En 1885, son ami de Conchy vient le voir, accompagné du peintre américain Robinson. Celui-ci, de l’école de Millet, très impressionné par la peinture de Monet et enthousiasmé par le site, promet de revenir. Ce sera en effet un fidèle habitué de Giverny dans les années qui suivront. Le Metropolitan Museum de New-York possède le portrait d’une vieille habitante de Giverny, Mme Cardonnet, ainsi qu’une vue de la colline peinte par lui à cette époque.